Je te vois, étendu de tout ton long, nu, abandonné à ton plaisir, avec quelque inconnu que je ne vois pas.
J'entends ton souffle court, irrégulier, parsemé de gémissements, parfois doux comme un sourire satisfait, parfois un silence suivi de longs râles, parfois des cris comme si tu n'en pouvais plus, comme si ton plaisir te blessait le corps et le coeur.
Tes mains se crispent, ton corps se tend, tes muscles se tendent, j'attends la délivrance, mais tu retombes brutalement. Au rythme des draps, au murrmure des chuchotements, j'entends que tu trouves ta joie à faire du bien à l'autre, j'entends des bruits de sucion, des mains qui se cherchent, des baisers longs et tendres.